jeudi 12 juillet 2007

Développement durable : principes et réalités

Vous avez très certainement déjà entendu parler du développement durable mais savez vous exactement ce que cela signifie ?

La notion de développement durable est né en 1987 suite à la commission Bruntland et le rapport très célèbre qui en naîtra. Celui ci tire la sonnette d'alarme quant à l'épuisement très rapide des ressources mondiales. Depuis 1950, les pays industrialisés vivent dans l'abondance et l'esprit de démesure (Trentes Glorieuses en France). Ceci va éveiller la nécessité d'une gestion plus rigoureuse des richesses (comme l'eau) ou une optimisation de l'espace (ralentissement de l'étalement urbain)...

Le développement durable, souvent galvaudé, est généralement assimilé à l'écologie. Cette définition n'est qu'en partie vraie. En réalité le développement durable est le croisement de trois concepts fondamentaux que sont
la croissance économique, le respect de l'environnement et l'équilibre social. Concrètement, le développement durable est la satisfaction des besoins du présent mais qui ne doivent pas compromettre la survie des générations futures.



Ce grand principe est initialement porté par des courants progressistes mais on le divise pourtant en trois grands courants politiques qui impose leur propre vision du développement, parfois très contrastée:

Le courant
socialiste est le plus proche des grandes idées rapportées par la commission Bruntland. Il s'appuie sur l'idée d'un équilibre relatif des hommes et de la nature en s'appuyant sur des projets considérés comme "raisonnables". Le seuil des 20 % d'énergie renouvelable exigé par la loi européenne de 2000 est une directive inspirée de ce grand cercle d'idées. Toutefois même modéré, la vision socialiste du développement durable n'est pas toujours applicable car elle se heurte aux divergences d'opinions (ex : Le nucléaire en France est considérée comme une énergie "propre").

Le courant
libéral est finalement assez proche du courant socialiste mise à part que la notion de "long terme" est souvent octroyé au bénéfice du "moyen terme". Pour les libéraux, on ne peut assurer un développement sur le long terme car le progrès technologique, vecteur de notre civilisation, implique des révolutions régulières. On ne peut pas déterminer avec exactitude la viabilité de tel ou tel choix sur une période supérieur à 20 ans (ex: les énergies renouvelables ne sont pas la solution pour satisfaire la demande énergétique dans un futur lointain). Néanmoins la pollution, les inégalités sociales peuvent avoir des effets néfastes sur la croissance économique. Autrement dit il faut trouver un équilibre (le développement durable à moyen terme) pour péréniser au mieux la qualité de vie des peuples.

Le courant
radical est la tendance la plus extrème du développement durable. Elle est défendue par les organisations écologiques et les mouvements alter mondialistes. Les grands axes sont simples : faire disparaître à court terme toutes sources productives néfastes, d'une manière ou d'une autre, à l'homme ou à la nature. Si la finalité est exactement la même que les précédents courants, les méthodes changent. Le courant radical est le plus brutal et ne fait aucun compromis. Cette tendance reste mineure mais très influente aujourd'hui.


Le développement durable est un principe qui semble toucher n'importe qui car elle s'attache prioritairement à la survie de l'espèce humaine qui depuis quelques années semblent avoir son espérance de vie considérablement réduire. Si le réchauffement climatique est un phénomène logique et sensiblement exagéré (l'homme a su s'adapter à tous les changements climatiques), il y a d'autres problèmes, moins voyants, dont on ne parle pas vraiment : celui des concentrations humaines et des problèmes que cela implique. Le circuit de l'eau potable en est un parfait exemple. L'eau devient un luxe et deviendra également l'objet de toutes les prochaines guerres d'ici quelques années... En attendant, vivez!

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