samedi 23 juin 2007

Génocide gauchisant....

Présidentielle 2002 : C'est le coup dur pour la gauche! Le parti est relégué chez les perdants au profit du Front National. Le retrait de Lionel Jospin n'y fera rien, le déclin est sérieusement engagé... Jospin avait au moins eu le mérite d'imposer une ligne directrice à tendance droitisante ("La mondialisation il ne faut pas la combattre, il faut l'encadrer") mais avait cassé son parti en deux. Les Fabusiens & Co d'un côté et les Jospinistes de l'autre. La guerre au parti socialiste est déclaré.

2002-2006 : Une période noire, pour ne pas dire calamiteuse. Aucun chef, une cohésion artificielle, des idées aussi absentes que des jeunes à un concert de Franck Micheal... L'opposition socialiste a été NULLE. La stratégie de défense était simple : on critique chaque proposition mais on ne propose rien. Jamais un contre-pouvoir n'avait paru aussi ridicule. Toutefois, fin 2006, la candidature de Ségolène Royal va apporter un bol d'air frais au parti. Le fait que les socialistes soient représentés par une femme va donner l'illusion d'un renouveau. Les comportements machistes vont d'ailleurs s'en donner à coeur joie... Pendant les présidentielles de 2007, le parti socialiste va nous paraître alors revigoré en dépit d'un programme léger et volontier incohérent. L'échec au deuxième tour va faire disparaître le mirage... La gauche française est en crise sévère. La fin annoncé du socialisme en France?

Un constat d'autant plus surprenant que la gauche a fait un score plus qu'honorable, 47 % c'est pas mal! Malgré cela, la défaite de 2007 va paraître pire que 2002! Ségolène Royal est accusée de ce semi-échec (je dirais plus demi-victoire de mon point de vue). Les charognards qui la secondent vont alors tout risquer pour récupérer la tête du PS. Dans le même temps, des têtes tombent... Hollande est la première victime, à tort. Il n'a pas été le plus mauvais. Strauss-Khan devient agressif et canarde tous ses concurrents! Fabius, si contesté autrefois, ruse en se faisant pour un saint mais reste un pervers politicard... Les jeunes loups veulent aussi leur part, Arnaud de Montebourg dégoulinant d'hypocrisie qui malgré sa nullité proclame sa légitimité en tant que chef... Royal riposte, profite de sa bonne popularité et avoue qu'une partie du "Pacte Présidentielle" n'était pas son idée......PITOYABLE!!! Seuls quelques "sages" comme Bertrand de la Noé restent humbles mais pas convaincants pour autant.

L'élection du prochain chef du PS s'annonce aussi brûlant qu'un chili con carne! Mais cela montre une chose : la gauche française est loin de s'être sorti du pétrin! Mais comment ont-ils pu en arriver là ??? Dîtes moi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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