Pourquoi les grandes villes donnent-elles envie de pisser ?
Non ne rigolez pas! Ce sujet est sérieux. Inconsciemment mais sûrement, notre corps obéit à une règle physique et naturelle : l'envie de faire pipi croît avec la masse humaine et bétonneuse d'une ville. Mais comment est-ce possible Basile ? Je vais, dans ce billet, essayer de donner une explication rationnelle à ce curieux phénomène qui nous touche tous. Mais outre la cause, il ne faut pas non plus oublier les conséquences. Oui, car le déversement de ce liquide jaunâtre (qui a inspiré toutes les blagues les plus fines) pose aussi de sérieux problèmes aux aménageurs urbains. Comment maîtriser la dynamique urinaire dans l'organisation urbaine ? En tant que géographe compétent, j'essaierais de donner quelques éléments de réponses.
Mais avant de nous attaquer aux solutions, tâchons d'expliquer les causes de ce problème très problématique. Tout d'abord, pourquoi urinons-nous ? L'urine est, pour faire simple, une solution essentiellement composée d'eau (95 %), de minéraux non utilisés par l'organisme (calcium, sodium...) et une partie des déchets produits par le corps humain. La première des conditions de pourquoi nous urinons dépend déjà du volume d'eau dans notre corps. Une consommation d'eau normale permet de faire fonctionner notre vessie en lui fournissant son outils de transport. Cela signifie que plus nous buvons d'eau, plus nous stimulons notre vessie et donc l'envie d'uriner. Et là je vous vois venir avec votre mou interloquée... "Quel est le rapport avec les grandes agglomérations ?" Eh bien mon cher Gaston, c'est là que je viens à la première des causes : le stress.
Oui les grandes villes nous stressent, et même que plus elles sont grandes, plus elles augmentent notre tension sanguine. Les automobilistes sensibles du klaxon, les piétons suicidaires, les grands-mères chieuses, les moyens de transports qui sentent le renfermé et la transpiration, les panneaux de signalisation tagués et écrits en araméen... une accumulation de facteurs stressants qui liés ensemble, provoquent la sécrétion d'adrénaline. Le stress donnent envie de pisser à cause de trois phénomènes essentiels : le premier, c'est la consommation au dessus de la normale d'eau. Le stress rend la bouche sèche et fait transpirer. Deuxième cause : l'eau elle-même. En effet, nous avons souvent tendance à confondre eau de source et eau minérale. L'eau minérale, que nous consommons davantage, est plus riche en minéraux lourds, donc susceptible de charger le matériel urinaire. Enfin troisième cause : la marche, le stress, ça donne envie d'un bon gros kebab graisseux ou d'un Big Bac lipideux accompagné d'un bon Coca. C'est salé, c'est sucré... ça donne soif... "Pipi Room Now!"
Je compléterais brièvement ceci en citant quelques causes secondaires. Par exemple, en bons beaufs que nous sommes, la première chose qui nous vient à l'esprit quand on a soif c'est une bonne Kro bien fraîche. Et comme vous le savez, le houblon fermenté met la vessie en émoi... Autre cause, plus fantaisiste mais pas improbable pour autant, c'est la consommation d'asperges. Nous remarquons effectivement que les habitants du Loir et Cher ainsi que les Saumurois, auraient une vessie plus gonflée que les autres à cause du volume d'asperges consommées annuellement (c'est dans ces régions que l'ont produit nos asperges et que nous en mangeons le plus ^^).
Mais je ne parlerais pas de l'envie d'uriner dans
les grandes villes si cela ne posait pas de vrais problèmes sociaux et structurels. Chacun a pu le constater par lui-même, c'est quand on a envie d'aller faire pleurer le p'tit Jésus (ou Mère Thérèsa pour nos vénus terriennes) que l'on ne trouve pas une cabine de commodités pour perdre son 1/5 de Litres d'urine. Résultat : nous urinons partout : sur les trottoirs, dans les buissons, dans les boîtes aux lettres, sur les bancs publics, sur les nains de jardins... Ah nous pouvons toujours blâmer nos pauvres chiens qui lèvent la pâte dans les caniveaux! Nous humains ne faisons pas mieux. A cause de cette infestation d'urine, nous empêchons nos SDF d'être à leur aise chez eux, nous décollorons les trottoirs et surtout nous faisons crever tous nos espaces verts! Selon une étude très sérieuse de l'APMU (Agence Parisienne sur les Méfaits de l'Urine), on retrouverait une moyenne de 5,6 cl d'urine par m3 de substrat parisien! Un taux élevé selon les scientifiques...
L'agglomération Parisienne, qui compte 10 Millions d'habitants, est donc frappé par ce syndrome fantôme aux effets bien réels. Comme vous le savez, en 2008 aura lieu les élections municipales. Françoise de Panafieu,
candidate UMP à Paris, ferait du stress l'un des enjeux essentiels de sa campagne et donc des effets négatifs de l'urine sur une grande ville touristique qu'est la sienne. Mais des instituts très professionnels travaillent déjà sur des solutions qui permettraient d'enrayer ce fléau. La première des solutions (et la plus ingénieuse) seraient de construire davantage de WC Public (propres) de manière à inciter les gens à faire pipi dans des lieux adéquats. Pour Jean-Marc Gothat, chercheur à l'ADMU, cela aurait un effet triple: "Tout d'abord, il y aurait moins d'urine sous nos chaussures et les arbres crèveraient moins vite. Mais surtout, les cabines de toilettes permettraient de faire de l'ombre l'été et les clochards pourraient s'y abriter [...] Comme le passage de gens seraient plus élevés, ça voudrait dire plus d'argent pour les sans-abris, qui à moyen terme auraient assez d'argent pour quitter Paris et trouver un studio en province. Une solution pour trois problèmes. Comme le shampoing en somme! C'est ce qui s'appelle être efficace non ?". Des mesures de politiques urbaines seraient également en voie d'être approuvées par Bertrand de la Noë, actuel maire de la ville. A commencer par l'autorisation aux hommes de partager les caniveaux avec les animaux ou encore le "PipiLib", projet inspiré du Velib qui consisterait à louer gratuitement, et à la journée, de petits sanitaires portatifs (qui tiendraient dans un sac à dos) permettant de se soulager n'importe où, du pied de la Tour Eiffel jusqu'à la tombe du soldat inconnu. Pratique quoiqu'un peu stupide... Enfin ultime mesure : des séances gratuites de Taï-Chi à la sortie des stations de métros pour détendre les gens afin qu'ils puissent maîtriser leur envie d'uriner. Mais les vendeurs de Kebabs et de bouteilles d'eau crient déjà au scandale! Une crise annoncée ?
Quoiqu'il en soit, on est loin de pouvoir régler avec efficacité le problème du stress et de l'envie de pisser dans les grandes villes. Des énormes agglomérations comme Mexico déplorent déjà l'existence de "Quartiers Vespasiennes". C'est dire si le phénomène est inquiétant...
Alors amis des grandes villes, retenez vous! Car vous n'avez pas fini d'avoir envie de faire pipi!
Mais avant de nous attaquer aux solutions, tâchons d'expliquer les causes de ce problème très problématique. Tout d'abord, pourquoi urinons-nous ? L'urine est, pour faire simple, une solution essentiellement composée d'eau (95 %), de minéraux non utilisés par l'organisme (calcium, sodium...) et une partie des déchets produits par le corps humain. La première des conditions de pourquoi nous urinons dépend déjà du volume d'eau dans notre corps. Une consommation d'eau normale permet de faire fonctionner notre vessie en lui fournissant son outils de transport. Cela signifie que plus nous buvons d'eau, plus nous stimulons notre vessie et donc l'envie d'uriner. Et là je vous vois venir avec votre mou interloquée... "Quel est le rapport avec les grandes agglomérations ?" Eh bien mon cher Gaston, c'est là que je viens à la première des causes : le stress.

Je compléterais brièvement ceci en citant quelques causes secondaires. Par exemple, en bons beaufs que nous sommes, la première chose qui nous vient à l'esprit quand on a soif c'est une bonne Kro bien fraîche. Et comme vous le savez, le houblon fermenté met la vessie en émoi... Autre cause, plus fantaisiste mais pas improbable pour autant, c'est la consommation d'asperges. Nous remarquons effectivement que les habitants du Loir et Cher ainsi que les Saumurois, auraient une vessie plus gonflée que les autres à cause du volume d'asperges consommées annuellement (c'est dans ces régions que l'ont produit nos asperges et que nous en mangeons le plus ^^).
Mais je ne parlerais pas de l'envie d'uriner dans

L'agglomération Parisienne, qui compte 10 Millions d'habitants, est donc frappé par ce syndrome fantôme aux effets bien réels. Comme vous le savez, en 2008 aura lieu les élections municipales. Françoise de Panafieu,

Quoiqu'il en soit, on est loin de pouvoir régler avec efficacité le problème du stress et de l'envie de pisser dans les grandes villes. Des énormes agglomérations comme Mexico déplorent déjà l'existence de "Quartiers Vespasiennes". C'est dire si le phénomène est inquiétant...
Alors amis des grandes villes, retenez vous! Car vous n'avez pas fini d'avoir envie de faire pipi!
2 commentaires:
J'adore. Je suis mort de rire... BOn je me dépéche j'ai envie d'aller..Enfin vous avez deviner quoi..
trop bon!
sur que le stess et la peur donnent envie de pipi!!!! mais trop d'urée dans la nature c'est pas top! et nous les filles on fait comment? hein?
Enregistrer un commentaire