samedi 20 octobre 2007

Streets of Rage

Streets of Rage... un nom qui résonne en moi comme l'un de mes meilleurs souvenirs console et mon pouce aurait pu vous le confirmer (paix à son âme). Littéralement traduit "Les rues de la rage", ce jeu vous place justement dans des rues crado-pouilleuses où votre mission, si vous l'acceptez, sera de tabasser à coup de paluches du punk nourri aux amphets et aux Sex Pistols.
Issu du monde de l'arcade, SoR (Bare Knuckles en VO) va connaître ses heures de gloire sur la Megadrive dont il va être l'un de ses titres phares. A cette époque, le développeur de jeu Capcom cartonne avec son jeu culte "Final Fight" qui associe le mélange miraculeux de jeu de combat (sublimé par le mythe Street Fighter) et le jeu de plate-forme. Ainsi il crée un nouveau genre : le beat em' all. Un succès tonitruant, d'autant qu'il est possible de jouer à deux en coopération, une chose rare à l'époque. Sega se devait se répliquer et sort quasiment dans la foulée Street of Rage. Certains y voient une opportunité commerciale, d'autres une copie qui surpasse l'original.

Il est clair que les développeurs de SoR n'ont pas eu de scrupules à taper dans l'assiette du voisin. Le jeu reprend exactement le même concept, la même histoire ultra-simpliste (un grand méchant fumeur de cigares recrute les pire ordures de la terre pour prendre d'assaut une ville à mi-chemin entre Tokyo et Los Angeles) et même l'un des héros. Comme Final Fight, le but de Streets of Rage est de traverser des décors urbains pour castagner à coup de baramine du vilain écervelé. Là où se distingue le jeu de Sega, c'est la variété de ses niveaux. En effet, les "stages" jouissent d'une remarquable diversité allant du casino, au parc d'attraction au terrain de base-ball. Le tout dans une ambiance délicieusement eightie's qui rappelle les meilleurs séries B de l'époque. Mais ce n'est pas tout. Les personnages sont suintant de charisme bien qu'étant finalement classiques. Les deux gros points forts de Streets of Rage sont : tout d'abord les musiques absolument somptueuses et ensuite le rythme survolté qui fait toute la différence avec Final Fight, un peu statique et musicalement banal.

Streets of Rage va connaître trois épisodes. Le deuxième est inconstablement le meilleur car bénéficiant des meilleurs personnages et des meilleurs niveaux/boss. Le troisième est une totale déception, ultra-bourrin et pas du tout inspiré.
Voilà donc une franchise de classe qui n'a pas pris une ride : toujours aussi jubilatoire. On est prêt pour le refaire une vingtième fois car le plaisir reste intact.

3 commentaires:

Unknown a dit…

j'ai longtemps joué aux SoR sur megadrive, j'adorais les diverse possibilités de la fin du jeu: battre le Directeur ou le remplacer en tuant son collègue ;)

c'était la belle époque ;)

New1Mobile9 a dit…

nice blog

Anonyme a dit…

nice nice
www.new1mobile9.blogspot.com