vendredi 21 septembre 2007

Otages des grèves SNCF : On ne vous oublie pas!

C'est officiel, la rentrée syndicale est belle et bien lancée. Au menu cette année : un programme dense et passionnant qui ravira le gouvernement ainsi que tous les concitoyens. Dans cette article, j'ai décidé de pousser un gros coup de gueule contre la manière de protester en France. Attention, je ne remets pas en cause le droit de grève, juste la manière dont certains l'utilisent. Il est temps de briser le sceau de la politisation des syndicats, frein aux réformes et au bien-être de ses syndiqués. Nous verrons pourquoi.

17 Octobre, première grève de la rentrée pour la SNCF (je vous rassure il y en aura d'autres). C'est la rentrée officielle pour tous les syndicats d'extrême gauche qui ont besoin, comme chaque année, de se payer un bon gros coup de pub. Juste histoire d'arracher quelques votes futurs pour Besancenot. Tout le monde le pense, personne ne le dit: les grèves de la SNCF sont une profonde calomnie que l'on pourra qualifier de délit. Je considère que l'excès d'utilisation du droit de grève est purement et simplement un abus de pouvoir et d'influence. Amusant pour certains, beaucoup moins drôle pour les usagers, la prise d'otage régulière des citoyens par les syndicats communistes commencent à attiser la colère des gens (de gauche compris). Il est finit le temps où l'on se prenait de compassion pour les cheminots en retraite à 55 ans... C'est désormais une moyenne de trois grèves par an qui paralysent toute la France pendant 10 jours, et tout ça pour des motifs de plus en plus ridicules et poussifs. Je pense qu'il est venu le temps que l'opinion publique prenne conscience des dérives syndicales dans cette entreprise où tout va pas si mal. Oui, la SNCF est une entreprise qui tourne plutôt bien et ses salariés sont loin d'être les plus mal loties en terme de qualité de vie. Pourtant les mouvements de grève sont légions, mais rarement justifiés. En effet, il existe au sein des employés une pression politique et personnelle qui pousse les individus les plus récalcitrants à suivre le mouvement.

Un matin, je suis tombé sur une émission de radio du style "les auditeurs ont la parole" où un cheminot reconnaissait son attachement autrefois aux causes défendues par les syndicats. Mais peu à peu, il s'est rendu compte que les syndicats en question se fichaient bien du sort de ses employés. Les dirigeants de la CGT n'hésitant pas à lancer de fausses rumeurs et de fausses informations afin de bourrer le crâne des travailleurs. Aucune démocratie n'existe, le vote de la grève se fait à main levée avec un décompte totalement approximatif. Il ne peut y avoir de refus, c'est "marche ou grève!". Quand cet homme s'est rendu compte que ces méthodes staliniennes n'avaient pas lieu d'être, il a tout de suite été menacé et son travail rendu plus difficile. S'avouant pourtant de gauche, il a exprimé sa colère contre ces pratiques faschisantes qui émeuvent pourtant tant d'âmes naïves et idéalistes. Son cas est loin d'être isolé, voir généralisé à tous les "incorruptibles". Le "devoir" de grève chez les cheminots est une manoeuvre facile et politique utilisée par la CGT pour diffuser les idées d'extrême gauche, mais bien au dépend des grévistes.

Le droit de grève est un.. droit! Je dirais même bien plus que cela, c'est un privilège. Contrairement aux idées reçues, tout le monde ne le possède pas. Les grèves incessantes de la SNCF sont une insulte à tous les employés qui n'auraient plus que ce moyen pour défendre leurs intérêts. A force d'utiliser les grands moyens pour des revendications minimes, on tue l'effet dissuasif de la grève. Concrètement, le jour où il y aura un vrai problème social eh bien les salariés l'auront dans le derche, bien au fond porte à gauche, "fermez la porte derrière vous merci". Il est inadmissible de bloquer le pays pour n'importe quel prétexte.

Comme je l'avais déjà dit dans un précédent article, la solution serait de rendre aux syndicats une vraie force d'influence et des pouvoirs sains basé sur l'impartialité et l'ouverture d'esprit. Exit donc les excités nostalgiques du stalinisme comme la CGT. Exit aussi le MEDEF, ses leçons d'ultra-libéralisme et ses shows à l'américaine. Il faut rétablir un dialogue social qui inciterait salariés et patrons à s'entendre et à régler un maximum de litiges autour d'une table et pas derrière un pavé.

2 commentaires:

lily a dit…

Heu Thomas, j'ai mis un commentaire pour toi sur mon blog... lol

El Mariachi a dit…

Oui merci Amélie je viens de voir ça :-)
Allez tous ensemble contre les grèves SNCF!